Les voyageurs en France depuis la Renaissance jusqu'à la Révolution

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Firmin-Didot et cie, 1885 - France - 433 pages
 

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Popular passages

Page 183 - Quand on ne veut qu'arriver, on peut courir en chaise de poste ; mais quand on veut voyager, il faut aller à pied.
Page 55 - Ay-je laissé quelque chose à voir derrière moy ? J'y retourne ; c'est tousjours mon chemin. Je ne trace aucune ligne certaine, ny droicte ny courbe.
Page 185 - ... quoique entamé, et une bouteille de vin dont l'aspect me réjouit le cœur plus que tout le reste. On joignit à cela une omelette assez épaisse, et je fis un dîner tel qu'autre qu'un piéton n'en connut jamais.
Page 183 - La chose que je regrette le plus dans les détails de ma vie dont j'ai perdu la mémoire est de n'avoir pas fait des journaux de mes voyages. Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans ceux que j'ai faits seul et à pied.
Page 183 - J'ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes, grondants ou souffrants; et les piétons toujours gais, légers et contents de tout.
Page 184 - Après plusieurs heures de course inutile, las et mourant de soif et de faim, j'entrai chez un paysan dont la maison n'avait pas belle apparence, mais c'était la seule que je visse aux environs.
Page 185 - Il me fit entendre qu'il cachait son vin à cause des aides, qu'il cachait son pain à cause de la taille, et qu'il serait un homme perdu si l'on pouvait se douter qu'il ne mourût pas de faim.
Page 128 - J'attends un présent, et le présent attend ma pistole. Je suis ravie de la beauté singulière de cette ville. Hier le temps fut divin, et l'endroit d'où je découvris la mer, les bastides, les montagnes et la ville, est une chose étonnante ; mais surtout je suis ravie de madame de Montfuron *; elle est aimable et on l'aime sans balancer.
Page 125 - ... glorieux d'avoir mené M. de Chaulnes ; enfin la prédestination a paru visible sur un grand garçon fort bien fait, dont la moustache et le procédé nous ont décidés.
Page 53 - Les filles, les femmes mariées , les veuves , les jeunes et les vieilles, portent des habits difFérens, soit dans les cérémonies funèbres, soit dans celles des noces, soit aux processions. Leurs tailleurs ne sont que pour leur usage et pour celui du pays de Labourd : si l'on...

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