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BRITISH NOTIFICATION, of the Sardinian Blockade of the Citadel of Messina and neighbouring Ports, but not of the Commercial Port of that City.*-London, March 8, 1861.

Foreign Office, March 8, 1861.

Ir is hereby notified, that the Right Honourable Lord John Russell, Her Majesty's Principal Secretary of State for Foreign Affairs, has received from his Excellency the Marquis d'Azeglio, the Sardinian Minister in London, an official communication, dated the 7th March instant, stating that the Sardinian Admiral, Persano, had, on and from the 5th of March instant, established the blockade of the citadel of Messina and of the neighbouring ports, with a number of ships of war sufficient to render this blockade effective.

The Sardinian Minister further states that he is officially informed by the Sardinian Government that the commercial port of the city of Messina is not comprised in this blockade, and that such port consequently remains free from blockade and open to trade.

BRITISH NOTIFICATION, of the Turkish Blockade of the Coasts of Albania.+-London, April 22, 1861.

Foreign Office, April 22, 1861. Ir is hereby notified, that the Right Honourable Lord John Russell, Her Majesty's Principal Secretary of State for Foreign Affairs, has received from his Excellency the Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary of His Imperial Majesty the Sultan, an official communication, dated London, the 18th of April instant, informing his Lordship that the Imperial Government of the Sultan at Constantinople had received a telegraphic despatch from Dilaver Bey, commanding the Turkish naval forces, charged with the blockade of the coast of Albania, announcing that, on the 13th April instant, he had, with the naval forces under his orders, established a blockade of the ports and of all the coasts of Albania, from Durazzo (which is included in the said blockade) to the Austrian frontier.

[1860-61. LI.]

"London Gazette" of March 8, 1861.
"London Gazette" of April 23, 1861.

2 M

DISCOURS du Roi des Pays-Bas, à l'Ouverture de l'Assemblée Législative.-La Haye, le 17 Septembre, 1860.

MESSIEURS,

IL m'est permis d'ouvrir de nouveau votre session avec un sentiment de reconnaissance. Notre patrie, abondamment bénie, maintient la place qui lui revient parmi les autres Etats.

Nos relations avec toutes les Puissances font preuve d'une amitié réciproque.

Nos forces de mer et de terre continuent leurs efforts louables pour se mettre en état de remplir en tout temps leur devoir, et les sommes destinées par votre coopération à assurer la protection du territoire de l'Etat, sont employées avec soin. Depuis longtemps le besoin s'est fait sentir de revoir les règlements organiques sur la milice nationale; une loi sur cette matière sera soumise incessamment à vos délibérations.

L'état sanitaire de la population s'est amélioré. J'espère que les prescriptions légales sur l'exercice de la médecine, que vous aurez à examiner, contribueront à favoriser cette branche importante de la prospérité publique.

Les sciences, cultivées avec zèle, augmentent les connaissances qui sont un besoin de la société. Les belles-lettres et les arts tendent aussi à répandre parmi le peuple un plus haut degré de civilisation.

L'agriculture est en général prospère, malgré le dommage causé par les pluies à la récolte.

Les chantiers de construction sont encore en souffrance; la position des armateurs ne s'est pas améliorée. La pêche du hareng par contre a eu de bons succès.

Le commerce, bien qu'éprouvant l'influence de l'inquiétude qui règne en Europe, produit des résultats assez satisfaisants. Les fabriques et les manufactures tendent à améliorer leurs procédés et à activer leurs relations. Chaque fois que ces intérêts ou ceux des communications intérieures et internationales exigent l'intervention de mon Gouvernement, j'ai soin qu'elle ne fasse pas défaut, L'examen vous attend d'un projet fort simplifié de tarif des droits d'entrée et de sortie, et je me flatte de pouvoir arrêter bientôt des mesures devenues de plus en plus désirables, pour rendre aussi les formalités du transit moins incommodes. Les travaux pour la construction des chemins de fer ont commencé, dès que la loi qui s'y rapporte a été promulguée. Le réseau de télégraphes a été étendu et un câble sous-marin relie les Provinces de la Nord-Hollande et de la Frise. La situation prospère du trésor me permet de vous faire sous peu des propositions, pour assurer aux villes d'Amsterdam

et de Rotterdam une meilleure communication avec la Mer du Nord.

Le produit des impositions, même en comparaison des années précédentes, donne sujet de contentement.

L'état des Colonies est sous tous les rapports satisfaisant. Le courage et la persévérance de la marine et de l'armée ont mené à bonne fin la soumission de Boni; l'état de Banjermassing a été placé sous notre administration directe. La possession des Indes Néerlandaises, où la population et le bien-être ont augmenté, a de nouveau produit de grands avantages, dont une partie considérable est employée au développement de ces contrées. En multipliant les relations dans l'Archipel Indien, rendues plus sûres par une augmentation du nombre des phares, au moyen de nouveaux établissements d'instruction et enfin par l'amélioration considérable des voies de communication, on espère atteindre ce but.

Le projet de loi sur l'émancipation des esclaves dans les Colonies des Indes Occidentales sera soumis de nouveau, avec quelques modifications à vos délibérations.

En dehors de ces projets il y en a encore d'autres, Messieurs, non moins importants qui réclameront votre coopération. Mais l'avenir de la patrie ne dépend pas de nos délibérations seulement, puisse-t-elle éprouver la miséricorde de Dieu tout puissant.

Je déclare ouverte la session ordinaire des Etats Généraux.

DISCOURS du Roi des Belges, à l'Ouverture des Chambres. Bruxelles, le 12 Novembre, 1861.

Messieurs,

C'EST avec une bien douce satisfaction que je me retrouve au milieu des représentants de cette nation fidèle, à laquelle m'unissent depuis plus de 30 ans des liens d'affection et de confiance que le temps n'a fait que fortifier.

Les relations de la Belgique avec les pays étrangers se maintiennent dans des conditions favorables à ses intérêts et conformes à ses devoirs de neutralité.

Un Traité de commerce de la plus haute importance a été conclu dans le courant de cette année entre la Belgique et la France, Il aura pour résultat de cimenter de plus en plus les bons rapports entre les deux pays. Les mêmes principes seront appliqués dans nos relations avec la Grande-Bretagne, et ils serviront de base aux négociations que nous aurons à ouvrir encore avec d'autres Etats.

Nous continuerons en outre de favoriser notre commerce, ainsi que notre production agricole et industrielle, en ajoutant de nouvelles voies de communication à celles, déjà si nombreuses et si variées, qui sillonnent notre territoire.

Une Convention récente conclue avec les Pays-Bas a mis fin aux difficultés qui avaient surgi relativement au régime des eaux de la Meuse. Cet arrangement contribuera à maintenir nos rapports de bon voisinage avec une nation amie dont j'ai été heureux, dans une circonstance récente, de rencontrer l'illustre chef au sein de la patriotique cité de Liége.

Les renseignements recueillis sur l'état de nos récoltes présentent leur résultat sous un aspect moins défavorable qu'on ne l'avait d'abord présumé. A l'étranger les récoltes sont en général satisfaisantes dans les pays qui exportent leurs céréales, et le régime libéral adopté en Belgique permet de dire que le déficit sera facilement comblé par le

commerce.

Plusieurs lois importantes présentées dans les sessions de 1859 et de 1860 pourront, je l'espère, être discutées et votées dans le cours de la session actuelle.

D'autres projets non moins intéressants seront soumis à vos délibérations.

Un

Nos lois de milice appellent depuis longtemps une réforme. projet vous sera soumis qui, en corrigeant, au point de vue administratif, les vices du système actuel, aura pour but d'assurer une équitable compensation à ceux qui consacrent une partie de leur jeunesse au noble métier des armes, pour le service de l'Etat.

Cette réforme aura, je n'en doute pas, les conséquences les plus heureuses pour la bonne constitution de l'armée, si digne de notre sollicitude.

La garde civique rivalise avec elle de patriotisme et de zèle, et le grand succès qu'a obtenu dans ses rangs l'institution du tir national atteste son vif désir de perfectionner de plus en plus son instruction.

L'enseignement public à tous les degrés, les lettres, les sciences et les beaux-arts concourent au progrès général du pays et rencontrent, dans mon Gouvernement comme au sein des chambres, un appui sympathique et persévérant.

La dernière exposition d'Anvers a fait briller l'école Belge d'un nouvel éclat et les artistes de tous les pays, réunis au sein de notre métropole commerciale, y ont reçu l'accueil hospitalier que leur devait la patrie de Rubens et de Van Dyck.

Malgré les crises de diverse nature que nous traversons, la situation financière est satisfaisante.

L'exécution des mesures prescrites par la loi pour la révision des opérations cadastrales se poursuit avec activité.

La contribution personnelle donne lieu à des réclamations fondées: la loi qui l'a établie sera révisée.

Les abus qui se sont révélés dans l'exercice des droits électoraux et qui ne pourraient se généraliser sans porter atteinte à l'honneur de nos institutions représentatives, appellent des mesures répressives que commandent à la fois l'intérêt et la dignité de toutes les opinions.

On a également reconnu la nécessité de combler les lacunes que présente la législation existante tant pour les fondations et l'administration des biens affectés aux études que pour la gestion et le contrôle de ceux qui sont consacrés aux cultes.

Enfin, Messieurs, l'examen des questions qui se rattachent à l'organisation judiciaire étant arrivé à son terme, une loi vous sera présentée pour régler cet important objet.

Les nombreux travaux qui s'offrent à l'activité des Chambres permettent d'espérer des résultats féconds pour la présente session.

Représentants de la nation, que l'esprit de maturité, de modération et de calme qui distingue les Chambres Belges continue de présider à vos délibérations, que le même patriotisme vous inspire, et grâce au concours actif et bienveillant que je réclame de votre confiance, il sera donné à mon Gouvernement de consolider et de perfectionner de plus en plus l'œuvre nationale entreprise en commun et placée sous notre commune sauvegarde.

TRAITE d'Amitié, de Commerce, et de Navigation entre la Grèce et la Perse.-Conclu à Constantinople, le 15 Octobre, 1861.*

[Ratifications échangées à Constantinople, le 11 Mars, 1862.]

Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux.

SA Haute Majesté Othon I, Roi de Grèce, le Monarque illustre et libéral, et Sa Majesté, dont l'étendard est le soleil, l'auguste, le Grand Monarque, l'Empereur de toute la Perse, l'un et l'autre également et sincèrement désireux d'établir des rapports d'amitié entre les deux Etats, ont voulu les consolide par un Traité d'Amitié, de Commerce et de Navigation, réciproqvantageux et utile aux sujets des deux Hautes Parties Co

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