La guerre, de plus en plus dégagée de passions religieuses, prend un caractère entièrement politique. Elle n'est plus g alimentée que par des subsides; l'Allemagne, désormais incapable de nourrir ceux qui la désolent, absorbe à son tour l trésors des pays jusque-là étrangers à la guerre. Dans cette période, les opérations militaires se lient étroitemen! négociations. Le génie de Richelieu triomphe. La France succède à la prépondérance politique des Espagnols, en même temps qu'à luttà réputation militaire. Vaincue en Italie et aux Pays-Bas, frappée au cœur par le soulèvement de la Catalogne et pen révolution du Portugal, l'Espagne rappelle ses troupes de l'Allemagne et de l'Italie (1640). Les Suédois repreneur, l'offensive; mais les Français, satisfaits d'avoir conquis la Lorraine et l'Alsace, ne veulent pas quitter les bords du Khin pr. donner à Banner une victoire trop complète. Leurs succès en Espagne, en Italie, en Allemagne, décident la signature préliminaires (1641). La mort de Richelieu et de Louis XIII (1642,43) rend un moment l'espoir aux ennemis de la France. Cependant Condé oh par la victoire de Rocroi le règne de Louis XIV, Mazarin continue (pour la politique extérieure) le ministère de Richel et tous les alliés de l'Autriche posent successivement les armes (Brandebourg, 1643; Saxe, vers 1644; Bavière, 1647 ord Plus heureux que Banner, Torstenson obtient du Transylvain la diversion que la France lui refuse (1644), frappe dam 1646. Prise de Courtrai, 28 juin; de Dunkerque, Siége d'Orbitello, déli-Prise de Roses, 26 mai. 10 octobre. 1647. Mort de Gassion, 2 octobre. - Turenne rappelé d'Allemagne pour le remplacer en Flandre. vré par la flotte es- Bataile de Llorens, 22 juin. Révolution de Palerme, Condé échoue devant Mort deFrédér ic-Henri, Les Écossais To 20 mai; de Naples, 7 juillet, qui appelle Lérida, 28 mai, 17 juin. 14 mars. - GUILLAU- les Français, octobre. - Le duc de Guise à roi aux part res, 30 janve 1648. Troubles de la Fronde. — Arrêts d'union, 13 mai, 15 juin.-Bataille de Lens, 20 août. - Barricades, 26 août. Naples, 15 novembre. Don Juan d'Autriche Tortose emporté par -Victoire des Fran- s secrets amis de l'Empereur, et reporte dans l'Autriche la guerre dont elle a si longtemps promené les ravages par lemagne ( 1645). Une seconde invasion des Suédois, signalée par la prise de la petite Prague, lasse enfin l'obstil'Empereur (1648). La France victorieuse n'a pas moins besoin de la paix. L'Espagne seule, malgré la défaite de longe la guerre au delà de ses forces, plutôt que de descendre la première de la place qu'elle a occupée jusqu'ici puissances. (Voyez sur le traité de Westphalie le Tableau chronologique.) at que la guerre européenne approche de son terme, les guerres civiles qui éclatent, semblent un instant comprotriomphe du pouvoir monarchique dans la plupart des États occidentaux. Mais, à la différence de ceux du seizième s mouvements qui troublent le milieu du dix-septième, sont isolés et très-divers dans leurs principes. Le Portugal oi Portugais; la Catalogne veut obéir à tout autre maître qu'aux Castillans; les Napolitains et Siciliens veulent t que le fier Espagnol leur permette de vivre (révolte à l'occasion des taxes sur la farine et les fruits); la France, savoir ce qu'elle veut, s'agite un moment entre le règne de Richelieu et celui de Louis XIV. eterre a un but plus précis, mais elle le passe avant de l'atteindre. Le long parlement usurpe sur le roi tous les de la royauté, pour se les voir enlever par les indépendants. Ceux-ci hâtent la mort du roi dans laquelle ils voient ment de la révolution, et préparent seulement le trône de Cromwell. tures, de mœurs, de droits naturels, de gouver 239 240 Retour de l'âge ib. - Trois espèces de langues et de carac 241 243 nements. CHAP. II. tères. CHAP. III. - Trois espèces de jurisprudences, d'autorités, de raisons. Corollaires relatifs à la politique et au droit des Romains. . CHAP. IV. Trois espèces de jugements. - Corollaire relatif au duel et aux représailles. Trois périodes dans l'histoire des mœurs et de la jurisprudence... CHAP. V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. Garde des limites, des ordres politiques, des lois. . . 247 CHAP. VI. Autres preuves tirées de la manière dont chaque forme de la société se combine avec la précédente. - Réfutation de Bodin. . . . 250 CHAP. VII. - Dernières preuves à l'appui de nos principes sur la marche des sociétés.. LIVRE V. Retour des même révolutions, lors 253 CHAP. Ier. Objet de ce livre. divin. CHAP. II. Comment les nations parcourent de nouveau la carrière qu'elles ont fournie, conformément à la nature éternelle des fiefs. - Que l'ancien droit politique des Romains se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l'âge héroïque). CHAP. III. Coup d'œil sur le monde politique, ancien et moderne, considéré relativement au but de la Science nouvelle. . . CHAP. IV. Conclusion. D'une république éternelle fondée dans la nature par la Providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses. 258 . . . 261 . 262 ADDITION AU LIVRE II. · Explication de la mythologie. HISTOIRE DE LA RÉPUBLIQUE ROMAINE. 266 |